Afrique du Sud

 

Mercredi 16 février 2000 : la route jardin.

Déjeuner buffet très copieux. Nous réglons notre chambre et partons vers la plage de Plettenberg. Le temps s'est levé . Un soleil encore un peu timide et embrumé éclaire la mer. 

Nous nous rendons en bord de mer, à quelques centaines de mètres du centre. la plage est belle et large. De grosses vagues roulent sur la grève. Peu de monde. Ici, on peut observer les baleines, en hiver. Nous nous contenterons de dauphins, ce qui n'est déjà pas si mal. Il est amusant de les voir jouer dans les vagues, comme le ferait des enfants. Petite ballade iodée sur le sable blanc. Nous reprenons la voiture pour l'étape suivante : Knysna. 

La plage de Plettenberg bay 

Il s'agit encore ici d'une petite ville très balnéaire avec beaucoup de touristes. Knysna est une sorte de petit bassin intérieur, appelé lagon, de quelques kilomètres de circonférence avec une étroite ouverture sur la mer. Le cadre est assez joli, avec des collines boisées. La petite ville présente l'architecture d'une station balnéaire avec ses restaurants et boutiques. Le port de plaisance est agrémenté d'un petit centre commercial. Nous en faisons le tour. L'endroit n'est pas désagréable. Pas de quoi y rester une journée tout de même. La N2, route principale, qui s'avère être par endroits une autoroute, est ici la rue principale de la ville. Ceci est assez surprenant, mais le changement de gabarit dans les chaussées semble être monnaie courante dans ce pays. Une autoroute peut également se poursuivre par une piste...

Brenton, près de Knysna 

Nous allons donc contourner toute la baie et emprunter la route qui serpente sur la bande de terre qui sépare le lagon de l'océan. Il s'agit d'une colline boisée qui offre par endroit de très beaux panoramas sur le lagon. Côté mer, une autre station balnéaire ; Brenton. Nous y stoppons pour une ballade sur la très belle plage. Nous reprenons la voiture pour George, capitale autoproclamée de la route jardin. 

 La côte est ici très boisée, ce qui attire beaucoup de sud-africains, peu habitués dans d'autres régions à ce type de végétation. C'est une région très résidentielle de vacanceS. Les nombreuses petites stations balnéaires rencontrées sur le chemin en témoignent. Nous arrivons à George vers midi. Cette ville est en forte expansion. Elle doit compter dans les 80000 habitants. Elle fait penser comme de nombreuses autres à une petite ville américaine. La population noire est ici assez importante. Nous peinons un peu à nous retrouver sur le plan, mais finalement retrouvons l'artère principale. Nous stoppons à l'hôtel Protea, chaîne hôtelière sud-africaine de moyenne gamme. Chambre à 250 F sans le petit déjeuner. Très correcte mais petite tout de même. Nous mangeons juste à côté dans une sorte de brasserie avec terrasse un bon beef avec une bière. Cette ville compte beaucoup de restaurants. 

L'après midi sera consacrée à une ballade dans l'arrière pays, prétexte d'un nouveau parcours dans le little Karoo,  par des routes non encore empruntées. Nous prenons le col d'Outeniqua, qui va nous permettre de rejoindre Oudtshoorn. Il s'agit d'une magnifique nationale qui serpente dans un très beau paysage de montagnes. Après la descente du col, nous retrouvons les paysages classiques du little Karoo, plus désertiques, avec les autruches dans les champs. A Oudtshoorn, nous stoppons pour boire un café dans le jardin d'un agréable restaurant installé dans une vieille maison classée. Puis nous visitons le musée de la ville, consacré aux fastes passés de la ville liés à l'élevage de l'autruche. Nous retournons vers la mer par une route plus petite mais tout aussi rapide et belle.

Nouveau col pour repasser la chaîne montagneuse. La couleur des montagnes change avec le soleil de fin d'après midi. C'est magnifique. Dès le col Robinson passé, la végétation change rapidement. C'est de nouveau beaucoup plus vert. Le contraste est saisissant. Arrivée à Mossel Bay, station balnéaire importante, qui franchement présente très peu d'intérêt et ne mérite qu'une très brève visite. Retour rapide par l'autoroute à George en toute fin d'après midi.

Paysage du Little Karoo

 Le soir, après un passage obligé par le SPAR local pour l'achat de notre apéritif (un Chardonnay) et de nos peanuts d'accompagnement (!), nous décidons de manger dans un restaurant du centre signalé par le Lonely : l'Old Townhouse, installé dans une maison classée monument historique. Repas de qualité dans une ambiance détendue et un poil sophistiquée. Tout ceci est très réjouissant, d'autant plus que l'addition n'est pas trop méchante. Nous galérons ensuite un peu avec une cabine téléphonique pour joindre la France et notre fille. Nous terminons par une séance cartes postales à l'hôtel.

Jeudi 17 février 2000 : Retour vers le Cap par le little Karoo.

Grande distance prévue aujourd'hui, cela sera notre dernière journée avant de rejoindre le Cap et il nous reste près de 300 km à parcourir. Après un petit déjeuner improvisé dans la chambre, nous quittons George pur Swellendam, distante d'environ 200 km. Route excellente, comme d'habitude, avec peu de circulation. Le temps est redevenu beau. Les petites villes sur le parcours ne semblent pas mériter un arrêt, mais les paysages sont toujours sympa. Nous repassons près de Mossel bay, puis Albertinia, Riversdale, Heidelberg (non, pas en Allemagne !)et enfin Swellendam. Jolie petite ville au pied des montagnes, elle est une des premières villes de la route jardin en venant du Cap. Bâtie au milieu du 18ème siècle, elle abritait un représentant officiel du gouverneur de la colonie hollandaise. Il logeait dans un ensemble d'habitations appelé drostdy, qui comprenait son bureau, un tribunal et sa maison d'habitation. C'est le seul ensemble de cette époque qui subsiste et la visite vaut le déplacement. Nous stationnons sur le parking et prenons un coca dans le petit restaurant installé juste à côté, dans une ville maison de l'époque, blanche, à toit de chaume. 

Le Drostdy de Swellendam 

Puis nous visitons le drostdy. On peut y voir également un moulin, des ateliers. Tout ceci est très bien entretenu et authentique. Comme il est midi, nous nous rendons après la visite dans un petit restaurant en terrasse sur l'artère principale. Celle-ci était très arborée il y a encore quelques années mais malheureusement les chênes centenaires ont été coupés au nom d'une absurde politique d'urbanisation. Un beef et un chicken pour changer ! 

Comme il nous reste une heure de route avant d'arriver à Hermanus, notre dernière étape avant le Cap, nous décidons d'une petite excursion... dans le little Karoo ! (nous pouvons dire que nous connaissons assez cette région maintenant !).

Nous prenons une petite route vers l'est qui nous ramène vers Montagu puis repartons vers l'ouest pour retrouver la N2, au niveau de Stromsveil. Cette boucle d'une petite centaine de kilomètres nous permet de retraverser des paysages enchanteurs, dans une région très viticole. De grandes propriétés, avec parfois d'immenses haies d'arbres fleuris d'un rouge vif. Le bleu du ciel et la couleur miel des montagnes environnantes nous laissent de très belles images dans la tête. 

Les vignobles

Voyage rapide vers Caledon par la N2. La circulation se fait un peut plus dense. Nous nous posons la question de savoir si nous nous rendons au cap Agulhas, qui est la pointe la plus extrême au sud de l'Afrique. Ceci entraîne encore un très long détour sur des routes non asphaltées et le lieu ne semble pas présenter selon nos guides un intérêt réel. Nous renonçons donc. Caledon est réputé pour son parc botanique, mais en cette période d'été, la floraison est largement terminée. Nous visitons rapidement la ville, buvons un café dans un petit salon de thé et repartons pour Hermanus. Cette petite ville balnéaire, après quelques plages très urbanisées, s'avère être plaisante. Des stations que nous avons vu, c'est, je pense, la plus sympathique. Nous cherchons un hôtel. Une adresse recommandée par le Lonely nous propose une chambre à ... 2000 F. Avec vue sur la mer, je précise. Pour ce prix, c'est le minimum... Bon, trêve de plaisanterie, nous nous sauvons vite. Nous trouvons un B&B près du centre qui nous propose une chambre pour 200 F. Salle de bain à l'extérieur mais tout ceci est très propre. Accueil sympa. Nous partons au centre à pied, longeant la mer. Il n'y a pas de plage en ville, ce sont des rochers. Ballade tranquille le long de la rue côtière, du port et dans le petit centre. Ici aussi, en hiver, on peut voir des baleines. Nous rentrons à l'hôtel où nous retrouvons installé dans les chambres avoisinantes toute une famille française, des grands parents aux  petits enfants (turbulents mais sympas). Bien sûr, en pareil cas, on ne peut s'empêcher de comparer ses expériences réciproques. Nous dînerons dans la petite salle de restaurant, à la lueur des bougies. La patronne, 'matronne' assez 'flippée' (nous soupçonnons un petit penchant pour le brandy) et sa cuisinière (noire, bien sûr) nous a concocté un petit menu sympa : crabe, sprinbok, pudding, le tout arrosé d'un verre de Cabernet Sauvignon. Soirée très sympathique.

Vendredi 18 février 2000 : la péninsule du Cap.

Petit déjeuner toujours très copieux après une bonne nuit. Nous quittons Hermanus pour le Cap. Le voyage commence à tirer à sa fin, déjà. Une centaine de kilomètres pour atteindre les premiers faubourgs de la ville. Beaucoup de circulation sur la N2, qui offre par place de superbes points de vue sur la mer, surtout vers Strand. Passé l'aéroport, nous rentrons dans la banlieue de townships. Et c'est là que nous voyons vraiment l'image sordide de l'Afrique du sud. Des hectares couverts de cabanes délabrées, de planches et de tôles, sans doute sans eau courante ni électricité. Plusieurs centaines de milliers de noirs vivent dans cette plaine sinistre. C'est ici que cela fait mal, car l'inégalité dans ce pays est monstrueuse. A quelques kilomètres de là, nous verrons de magnifiques villas,  équipées de piscine, avec mercedes et BMW stationnées devant. Pour l'instant, nous sommes pris dans le flot important de circulation et l'enchevêtrement des routes rapides qui contournent Table Mountain, la grande montagne qui domine le Cap. Toujours stressant dans ces conditions de trouver la bonne bretelle et de se repérer sur le plan. Il fait beau, chaud et l'air semble très pollué. Nous arrivons enfin dans le centre, qui ressemble assez à une ville américaine, avec quelques tours.

Sibylle avait repéré sur le Lonely un hôtel, le Metropole, qui semblait intéressant. Nous passons devant sans pouvoir nous arrêter, les places de stationnement semblant bien difficiles à trouver. A chaque carrefour, un jeune black nous fait signe pour nous indiquer une place pour stationner. Beaucoup semblent vivre de cela, contre petite rémunération pour la garde de la voiture. Nous contournons le pâté de maisons et repassons devant l'hôtel, pour que Sibylle aille se renseigner. Je repars pour un tour ! A mon passage suivant (!), Sibylle m'indique que la chambre est bien. Le prix est de 180 F environ, c'est le meilleur marché que nous avons eu jusqu'à maintenant. Je stoppe la voiture à un place indiquée par un black. Je lui donne 5 F, pas très au courant des us et coutumes du stationnement au Cap ! Il semble fort content, au point d'en informer ses copains... La chambre et propre et vaste, confortable, sauf le bruit des climatisations. Nous repartons rapidement, l'objectif de l'après midi étant de visiter la péninsule du Cap. nous ne mangerons même pas ce midi, encore rassasiés de nos repas et petit déjeuner à Hermanus. Nous reprenons la route, d'abord pour monter vers le téléphérique de Table Mountain, et question de faire connaissance avec la ville, que j'ai un peu de mal à intégrer. Beaucoup de monde au pied du téléphérique, nous y reviendrons demain matin, de bonne heure. Traversée de la ville dans le sens de la descente, pour prendre la route du front de mer. Il y a beaucoup de circulation. 

Sur les hauteurs, ce sont bien sûr des quartiers résidentiels, à grande majorité blanche, il va de soit. Après le centre des affaires, nous arrivons au Victoria and Albert Waterfront, ancien port entièrement rénové, avec ses nombreux restaurants, galeries commerciales, cafés. C'est, parait-il, un des endroits les plus sympa d'Afrique du sud en matière d'animation. Nous traversons cette zone, avec l'intention d'y revenir plus tard. nous allons ensuite suivre la route côtière qui est en fait très urbanisée. Il s'agit en fait de quelques chose se rapprochant un peu de la croisette à Cannes, en moins luxueux tout de même, mais c'est très résidentiel : Sea Point, Bantry Bay, Clifton Bay,...

La corniche de la péninsule du Cap 

La ville s'étale sur plusieurs kilomètres. nous attaquons maintenant la face côtière ouest de la péninsule, moins urbanisée et arrivons sur une route en corniche très belle qui offre de magnifique points de vues. Cette route peut nous conduire vers la pointe et le Cap de bonne espérance. Mais manque de chance, pour une raison inconnue, celle-ci se trouve barrée en un point.

 Après un stop photo, nous devons rebrousser chemin et retrouver un moyen d'accéder à la pointe par l'autre côté de la péninsule. Nous traversons donc par des routes très encombrées et des zones résidentielles (surprotégées : barbelés....) pour finalement retrouver la côte est. Cette partie est très urbanisée également mais beaucoup plus populaire. Ce parcours est moins attrayant aussi.

Enfin, après quelques kilomètres, nous arrivons au parc naturel de la pointe du cap. Il faut payer un droit d'entrée pour y pénétrer. On roule alors dans un très beau paysage de landes pour atteindre enfin le bout de la péninsule, avec les deux caps : Cap Point et le cap de Bonne Espérance. Il faut grimper par un escalier pour atteindre le phare en haut du rocher de Cap Point. Il y a même un funiculaire. De là-haut, une très belle vue sur l'océan. Il y a bien sûr beaucoup de touristes ici. Le temps est beau mais il y a beaucoup de vent. Le Cap de Bonne Espérance, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, est un gros rocher avec des petites plages l'entourant. Photo souvenir devant la pancarte indicatrice de ce point du bout du monde. Nous reprenons la route vers le Cap en empruntant des routes détournées, longeant par moment la côte, s'enfonçant dans les terres à d'autres. 

Nous rejoignons enfin la ville et nous stationnons dans un parking du Victoria et Albert Waterfront. Cette fin d'après midi est agréable ; nous nous baladons sur les quais aménagés, magasinant un peu. On a d'ici un très beau point de vue sur la ville, avec Table Mountain qui la domine. Beaucoup disent qu'il s'agit d'une des plus belles villes du monde. Je ne sais pas si j'adhère totalement à ce point de vue mais il faut reconnaître qu'elle a une configuration tout à fait originale.

Victoria et Albert waterfront avec Table Mountain

 

Nous reprenons la voiture pour le centre. C'est la fin d'après midi et je ne me sens pas bien. Normal, j'ai de la fièvre. Pourquoi, je n'en sais rien : petite insolation ? problème alimentaire ? cela restera un mystère. Toujours est-il que j'ai besoin de repos à l'hôtel. En soirée, nous téléphonons à Armance, puis dînons dans le petit pub de l'hôtel. 

Samedi 19 février 2000 : la ville du Cap.

Je me réveille en bonne forme. La fièvre a disparu. Préparatif des sacs pour l'avion, c'est le jour du départ. Nous réglons, embarquons les sacs dans la voiture et petit déjeuner au pub. Petite ballade dans les rues du centre. C'est samedi, comme l'activité est moindre. Les rues sont occupées par des équipes de cinéma qui tournent un film.

 

Le téléphérique de Table Mountain

Nous prenons la voiture pour Table Mountain. Moins de monde aussi à cette heure. Au téléphérique, il n'y a pas la queue. celui-ci s'avère assez impressionnant. Les cabines, en forme d'œuf, effectuent une rotation sur elles-même lorsqu'on monte (ou on descend). Excellente idée, car cela permet de profiter encore mieux de la superbe vue. Mais cela renforce l'aspect impressionnant de la montée et Sibylle n'en mène pas large ! En haut, la vue est splendide. Dommage qu'aujourd'hui, le temps soit assez nuageux. 

La montagne est très plate en son sommet : c'est une sorte de lande, où l'on peut se balader, ce que nous faisons bien-sûr. C'est très cosmopolite ici ; on devine que la majorité des touristes en Afrique du Sud viennent en cet endroit. A nos pieds, la ville et la côte découpée. Un panorama grandiose, à ne rater sous aucun prétexte.

Après une heure, nous redescendons (toujours aussi impressionnant !) et nous rendons dans le centre ville pour nous y balader tranquillement. C'est l'ambiance d'un jour de repos : beaucoup de monde attablé aux terrasses. Des groupes de chanteurs noirs (chorales) à chaque carrefour. Ambiance assez bon enfant - on s'attendait à plus tendu. Nous nous rendons à la galerie nationale, musée consacré particulièrement à l'art contemporain sud-africain. Très intéressant. 

Nous mangeons à la cafétéria de délicieux sandwichs et salades. La visite du musée d'Afrique du sud se révèle plus décevante. Un peu d'ethnographie et de la zoologie, ce qui n'est pas notre tasse de thé. Nous continuons ensuite notre ballade dans les rues du centre. C'est le milieu d'après midi et il nous reste du temps avant de prendre la route de l'aéroport. Nous décidons donc de retourner vers le front de mer. Le noir qui gardait notre voiture en a profité pour la laver ! Nous roulons jusqu'à Sea bay, où nous stoppons pour une ballade sur la petite 'croisette', puis Clifton bay, où nous allons nous étendre sur la plage. Petit bout de côte très sympa, avec ses petites maisons au goût californien, et le soleil du soir qui transperce les nuages. On ne pense pas ici aux centaines de milliers de malheureux qui vivent dans des taudis à quelques kilomètres. Détail amusant, on s'aperçoit, après un certain moment, que nous sommes sur une plage plutôt 'gay', n'étant installés ici quasiment que des couples de mecs.

Vers 18 heures, nous reprenons la route de l'aéroport. Dernière traversée de la ville, puis des townships. A l'aéroport, nous déposons notre voiture 'nickel' chez Avis. Excellente idée, l'aéroport est équipé de douches vastes et propres, ce qui permet de se laver pour le voyage. Enregistrement et formalités de police rapides. Nous mangeons un sandwich au buffet et faisons quelques achats hors taxe, particulièrement quatre bouteilles de vin - nous n'allions pas revenir sans ! 3 Boeing 747 quittent successivement le Cap pour Londres, à une heure d'intervalle chacun. Nous prenons le dernier, à 22h00. Somnifère après le repas.

Dimanche 20 février 2000 : Retour à Paris

Arrivée à Londres à 7h30. Transit de 3 h. nous avons notre avion de la British Midland à 10h30 pour Paris. Arrivée à 12h30 à Roissy. C'est triste, comme toute fin de voyage. Avec le plaisir tout de même de revoir bientôt notre puce.

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