Chine et Honk Kong

 

Opéra chinois

 

   Période : du samedi 4 août 1993 au lundi 4 septembre 1993

   Vol : Aéroflot pour Paris-Moscou-Honk-Kong et Pékin-Moscou-Paris

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   Formule aventure de Nouvelles Frontières (groupe de 10 personnes):
  La côte chinoise

   Les grandes étapes : Hong Kong -Canton - Hangzhou - Suzhou
   Shangaï - Pékin

carte du pays et parcours effectué

Carte et parcours : cliquez sur le globe

Départ pour Hong Kong

 

Samedi 4 septembre 1993 : Départ de Paris à 13 heures pour Moscou avec l'Aéroflot, ou plus précisément la RAL (Russian Air Lines), compagnie issue de l'éclatement en cours de l'Aéroflot. Nous retrouvons nos deux amies rencontrées lors de notre voyage en Inde en 1992. Nous avions décidé de faire ce grand voyage en Chine ensemble. Le vol se passe bien, Airbus A310, cela rassure toujours un peu… Bon repas à bord, nous sommes presque séduit. Nous ne savons pas encore ce qui nous attend pour le retour… Arrivée à l'aéroport de Moscou pour un transit de quatre heures. Première découverte de cet aéroport sinistre, froid et mal éclairé.. La cafétéria se réduit à un simple présentoir de quelques bouteilles de soda au look stalinien. Ne parlons pas des rares sandwichs.

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Ce temps d'attente nous permet de faire connaissance avec le groupe. C'est que nous allons vivre ensemble pendant un mois, dans des conditions pas toujours faciles. Toute une palette de profils dont nous découvrirons au fur et à mesure du voyage les différentes facettes, pour le pire et le meilleur… Renée, notre accompagnatrice, la cinquantaine sportive, que nous surnommerons vite tati Danielle, nous briffe sur le voyage, les étapes, etc. Départ vers 21h30 pour Hong Kong, toujours à bord d'un Airbus A310. Quelques mois plus tard, un Airbus de l'Aéroflot faisant se trajet s'écrasera…

Installation à Hong Kong et découverte

Dimanche 5 septembre : nous arrivons à Hong Kong, 12h00 locale. L'arrivée est spectaculaire; on a l'impression d'atterrir sur la ville. Les immeubles semblent à portée de main. Navette pour le centre ville (Kowloon) où nous nous rendons à l'hôtel. Pas terrible d'ailleurs, pas de fenêtres aux chambres. Plutôt minuscule. Une douche et nous voilà parti en ballade. Nous prenons un ferry pour l'île de Hong Kong. La baie est superbe, c'est un grand moment de nos voyages. L'asie traditionnelle et ultra moderne s'y côtoient. Entre les deux terres, une multitude de bâteaux, de l'autre côté de la rive, les tours de verre et de béton à flanc de colline avec le Victoria Peak. Une foule grouillante, des voitures, du bruit, c'est le dépaysement garanti.

La baie de Hong Kong

La baie de Hong Kong

Nous prenons ensuite le funiculaire pour monter sur le Victoria Peak où nous découvrons une autre grande vue générale de la baie. Le quartier est ici résidentiel et colonial. L'influence britannique est évidente. Nous redescendons à l'embarcadère, puis à l'hôtel après un passage par un… Pizza Hut! Pour un premier repas en chine, ce n'est pas très glorieux… Amusant de voir les consommateurs se composer des assiettes de crudités qui ressembles à des tours de Babel. Normal, c'est l'assiette qui est facturée, pas ce qui est dedans! Nous sommes crevés, avec le décalage horaire et la température ambiante, au moins 35° avec un taux d'humidité très élevé.

Lundi 6 septembre : Lever à 7 heures pour une excursion à l'Ile de Lantau, qui fait partie du territoire de Hong Kong. J'aurai préféré personnellement une excursion à Macao, très proche, mais cela ne semblait pas du goût de notre accompagnatrice. Je regrette encore mais bon, j'irai une autre fois à Macao… La visite ne se révèle pas exceptionnelle. Bateau, puis bus, pour aller visiter un monastère bouddhique (Po Lin), avec un énorme Bouddha surplombant la montagne. Puis visite d'un village sur pilotis , très typique, où nous déjeunons. Retour à Hong Kong nous nous baladons, nous imprégnant de l'ambiance locale. Vers 18h00, nous partons vers Temple Street, rue de marché nocturne, véritable bazar asiatique, où nous achetons bien sûr quelques contrefaçons…Dîner dans une gargote comme nous les aimons, sur la rue, les fourneaux tout proches. Le cérémonial de la commande (incompréhension mutuelle) sera répété de nombreuses fois. Dernière ballade sur la rive de Koolon, de l'autre côté, la ville et les tours brillent de tous leurs feux. C'est magnifique. Retour à l'hôtel et dodo.

Mardi 7 septembre : Lever à 7h00. Déjeuner dans un boui-boui chinois puis nous prenons le ferry. Visite du Western chinois, avec ses marchés de fruits, de vêtements, etc. Comme nous aimons. Nous prenons ensuite un bus pour Aberdeen, quartier de Hong Kong, réputé pour ses Sampans, bateaux traditionnels chinois, qui ont malheureusement disparus de la baie. Nous déjeunons sur place et louons ensuite un Sampan pour une ballade dans la petite baie. Toutes les jonques font office d'habitation, la ballade est sympa. Le contraste avec les tours d'habitation en béton (très laides) entourant la baie est amusant. Nous rejoignons Koolon où il nous reste deux heures à passer; nous visitons donc le musée d'art moderne, intéressant, et prenons le frais dans un parc, petit havre de silence dans la cohue ambiante. Retour à l'hôtel pour prendre nos sacs; nous prenons en effet le bateau pour Canton, sur lequel nous passerons la nuit. Embarquement, nous rejoignons nos couchettes, dans des sortes de dortoirs.

Nous commençons nos parties de cartes, avec le clan bellotte, le clan tarot, et en option la crapette. Nous passerons tous des heures à jouer aux cartes durant ce voyage, dans les bus, les bateaux, les hôtels, toujours sous le regard rigolard des chinois ne comprenant pas pourquoi si souvent on distribue pour ne pas prendre! Sur le bateau, une boîte de nuit (…), disons un bar sonorisé, où nous buvons quelques bières. Première crise de tati Danielle qui n'apprécie pas que l'on ai abandonné nos sacs sur nos couchettes. Nous sommes de grands enfants étourdis! Nos parties de cartes sans fin...

L'arrivée en Chine - Canton

Mercredi 8 septembre : arrivée à Canton à 7h00 du matin. Formalités de douane et de police assez rapides. Nous nous rendons à l'hôtel prévu à pied. Celui-ci s'avère très chic, trop chic pour notre budget. Nous nous rendons donc à l'auberge de jeunesse, qui s'avère tout à fait correcte. Sur le parcours, première prise de contact avec la Chine. Ce n'est plus Hong Kong. Le vélo remplace la voiture, mais il y a quand même de la circulation. Bien sûr, cela n'a rien à voir avec Hong Kong pour la richesse, mais la chine nous réservera des surprises sur son degré de développement économique, surtout dans les régions que nous traverserons, c'est à dire les plus industrialisées.

L'arrivée à Canton

Scène de rue à Canton

Nous sommes installés près de l'hôtel Lake Swann, le palace de Canton, où descendent les groupes de touristes argentés. Le temps de poser les bagages et nous partons pour une visite des marchés de la ville. Ils sont vraiment très surprenant. Tout y est, de la chauve souris séchée aux serpents, aux tortues, aux plantes aussi bizarres qu'inconnues et dont on ignore l'utilité. Ce qui surprend le plus est que c'est assez gris et terne dans l'ensemble, pas de couleurs chatoyantes que les marchés indiens par exemple.

  Nous parcourons tous les secteurs, des boucheries aux épices, des fruits aux bazars. La visite des marchés est toujours une expérience passionnante pour découvrir au mieux la vie des gens. Cette première découverte de Canton nous laisse entrevoir une ville assez sale et laide, sans charme. Beaucoup de pollution aussi. Cela sera la grande ville la moins accueillante que nous visiterons. Nous déjeunons et partons ensuite visiter quelques temples, qui ne nous laisserons pas un souvenir impérissable. Visite du musée de Canton également, avec une vue sur la ville. Rentrée ensuite à l'auberge avec un taxi. Encombrement, bruit, saleté, pollution, c'est un petit enfer que de traverser Canton par l'espèce d'autoroute urbaine qui la traverse. Bien sûr, les chauds et froids liés aux climatisations me donnent une angine carabinée et suis obligé de me mettre sous antibiotique avec 39 de fièvre. Sibylle retrouve le groupe pour le repas, je reste couché, et ensuite pratiquera sa première opération de change au noir, dans une cabane, à la lumière d'une torche électrique! A cette époque, deux monnaies coexistaient en Chine; celle des "locaux" et celle des étrangers. Bien sûr, payer en monnaie locale était plus intéressant en terme de pouvoir d'achat. Mais c'était normalement interdit pour un étranger.

Pour parler argent, cela sera d'ailleurs un problème constant de notre voyage: notre chère accompagnatrice, affolée par les on-dit d'inflation galopante, va nous serrer la ceinture pendant les trois quart du voyage, rognant sur tout et principalement les repas. Ceci aura pour conséquence que, en plus de ne pas trouver de la nourriture acceptable (le porc aux nouilles au petit déjeuner, merci…), nous mangerons en petite quantité. Rajoutons une chaleur accablante et une humidité terrible, nous perdons plus de cinq kilos en moins de deux semaines… Eprouvant.

Jeudi 9 septembre : Lever 8h00 pour la visite du temple des ancêtres Cheng, assez intéressant. Déjeuner dans un boui-boui où les mets préparés ne sont pas très ragoûtants. Les chats et les chiens ne font pas de vieux os en Chine…Direction le jardin des Orchidées - sans orchidées, cela n'est pas la saison, mais agréable quand même. Havre de calme et de paix, nous buvons le thé préparé de manière traditionnelle dans un joli pavillon. Quel contraste avec la fureur de la ville. Nous savourons. Puis marche vers le mémorial de Sun Yansen, sans beaucoup d'intérêt. Retour folklorique à l'hôtel, impossible de trouver un taxi. Nous attendons une demi-heure dans un flot incessant et bruyant de vélos, de voitures et de camions. La chaleur est torride, nous sommes épuisés. Douche, dîner et crapette avant la nuit.

Départ par avion pour Wenzhou

Vendredi 10 septembre : lever 7h00, nous préparons les sacs et nous rendons à l'aéroport. L'avion pour Wenzhou a du retard. On monte puis on redescend pour contrôler les bagages. C'est la bousculade dans l'avion. Les chinois sont tellement qu'il se bousculent toujours pour être les premiers, cela peut se comprendre… Arrivée à Wenzhou à 13h00. Un taxi négocié et nous voilà en ville. C'est une petite ville, très bruyante et affairée, mais qui ne manque pas de cachet. Beaucoup plus joli qu'à Canton. Petite angoisse en voyant notre hôtel; tout est en chantier: ouvriers, maçons, un souk impossible. Surprise, les chambres sont parfaites. Télévision, salle de bain en marbre, décidément, la Chine nous surprend beaucoup. Il est a noter cette frénésie de construction qui n'a pas dû cesser. Partout, des immeubles, des tours s'élèvent. A la différence de beaucoup de pays asiatiques, ce n'est pas toujours laid. Les façades sont carrelées, ce qui permettra de voir moins rapidement les outrages du temps. Nous partons pour un tour de ville. Les maisons traditionnelles ont un certain style, avec dorures et couleurs. Ici, la population paraît plus riche qu'à Canton. La région est industrialisée, cela se voit. Femmes en tailleur, hommes en costumes tout à fait honnêtes. Les magasins sont assez richement achalandés. Nous allons jusqu'au port. Puis retour, épuisés, encore une fois, douche, restaurant (frugal, comme toujours), bar et dodo.

Yandanghan et ses temples

Samedi 11 septembre : nous partons à 9h00 de l'hôtel pour le port de Wenzhou et prenons un bateau, véritable boat people, pour une traversée de rivière de 30 minutes environ. Nous arrivons à quai et cherchons un minibus pour Yandanghan, haut lieu en Chine du bouddhisme et du taoïsme. Les paysans déjà installés sont virés manu- militari pour nous permettre de rentrer. Les "longs nez" rapportent plus d'argent…Nous mettons environ deux heures pour rejoindre le village.

Nous nous trouvons en pleine montagne. C'est magnifique, calme, pas de circulation, presque pas de vélo. Le rêve! Après l'installation à l'hôtel local, correct, nous allons visiter les temples dans la montagne. Il s'agit de temples sacrés, complètement coincés dans les roches abruptes. Longue ballades sur les chemins abrupts. Nos mollets ne supportent plus. Nous sommes pris au retour sous une pluie torrentielle. Trempés comme des éponges, nous rentrons à l'hôtel pour du repos mérité et un repas encore bien frugal. L'ambiance commence à se crisper sur ce sujet…Tarot et dodo.

Temples et pitons rocheux

Paysage de Yandanghan

Dimanche 12 septembre : lever à 8h00 et départ pour une ballade en minibus, sans beaucoup d'intérêt : quelques pauvres cascades asséchées et des chemins qui ne mènent à rien. Repas de pastèques et de mandarines, enfin des aliments que nos palais reconnaissent. L'après midi est consacrée à d'autres ballades dans la nature. Flore impressionnante, les chemins se rétrécissent, l'orage gronde au loin, la brume s'accroche aux pitons rocheux, la chaleur est étouffante, les insectes se réveillent. Nous rebroussons chemin. La partie "Camel Trophy" du voyage se termine sans encombre.

Ningbo, port de départ pour l'Ile de Putuoshan

Lundi 13 septembre : nous nous levons à 5h00. Il pleut des cordes, nous couvrons nos sacs à dos au mieux. Nous prenons un bus bringuebalant pour Ningbo. Le trajet va être long. Bien inconfortable, nous vivons la proximité des chinois et cela n'est pas toujours triste… Ce qui est assez dur à supporter, c'est leur manière de cracher partout, et bien sûr dans le bus également, pratique que nous avons du mal à accepter…Arrivée à Ningbo, l'un des ports de pêches les plus importants du pays. Nous nous installons dans un hôtel vraiment très bien. Visite de la bibliothèque Tianyige, fondée au 16ème siècle, bâtiment de bois dans le cadre romantique d'un jardin à la chinoise. Visite sous la pluie, qui redouble. Partis ensuite à la recherche d'un temple, nous nous perdons un peu et arrivons trop tard. Retour à l'hôtel, dîner, crapette et dodo.

Mardi 14 septembre : Lever à 5h30, des taxis nous attendent pour nous conduire à l'embarcadère. Nous nous y faisons d'ailleurs gruger, cela fait partie des aléas du voyage. Nous prenons un bateau vers 9h00, puis deux heures plus tard, accostons dans une ville inconnue; de la nous reprenons un bus, puis de nouveau un bateau pour l'Ile de Putuoshan, autre haut lieu de pèlerinage depuis le 10ème siècle.

pour un bain dans la mer de Chine...Attention aux requins !

Plage de Putuoshan

Installation dans un hôtel correct, et recherche d'une nourriture correcte. Déjà, les repas chinois commencent à nous ressortir par les yeux. Nous fantasmons sur des steack-frites, ou un bon Lanquetot de Normandie. Nous nous contenterons de riz et d'une omelette, ce qui n'est déjà pas si mal. L'explication de l'omelette par le langage des signes fut cocasse… Ballade tranquille le long des plages, nous nous baignons dans la mer de Chine, la chaleur oppressante. Soirée tranquille.

Mercredi 15 septembre : grasse matinée jusqu'à 8h30. Nous partons visiter les temples de l'île. Nous commençons par le temple Puji, fondé en 1080, très vaste et beau. Beaucoup d'activité et de pèlerins, dans des vapeurs d'encens. Nous escaladons ensuite une colline, par une balade très difficile de 1h30. J'ai du transpiré un litre d'eau, mon tee shirt semble sortir d'une machine à laver. Nous sommes récompensé par le splendide panorama. La descente est moins éprouvante mais le repos est mérité après le repas. Visite dans l'après midi du temple Fayu, où se déroule une procession. De nombreux bonzes sont rassemblés et prient accompagnés de chants et de musique. Fin de la journée à la plage, pour un bain bien mérité.

La ville de Hangzhou

Jeudi 16 septembre : lever à 5h30. Bus à 6h00 pour l'embarcadère où nous attend le bateau pour Ningbo. Quatre heures de voyage, où nous passons notre temps à jouer aux cartes. Arrivée vers 12h30, nous prenons un déjeuner sur le pouce dans la rue. Dure journée de transport, nous prenons un train pour Hangzhou. 4 heures de train, en banquette dure, mais bon, nous avons des places assises. Bien sûr, nous jouons aux cartes, en fonction des places que nous avons trouvé. De beaux paysages défilent. La campagne chinoise , les rizières. Arrivée à Hangzhou vers 19h00. L'hôtel n'est pas exceptionnel, bien qu'installé en pleine nature. Nous aurons des compagnons de chambre, de gros cafards. Dodo mérité.

On ne va pas en Chine sans s'essayer au vélo !

Ballade autour de lac de Hangzhou

Vendredi 17 septembre : lever à 8h00. Nous partons en bus pour le lac. Hangzhou est une ville moderne, de plus d'un million d'habitants, mais c'est une ancienne capitale impériale avec les palais et les temples qui vont avec. Balade en bateau et visite de l'île se trouvant en son centre. C'est assez touristique. De beaux nénuphars recouvrent les berges de l'île. Des pavillons agréables. Retour au centre ville où nous déjeunons dans une gargote puis nous louons des vélos pour un tour de lac effréné. Bonne partie de fou rires. Mais au loin, l'orage gronde et nous rentrons juste avant la grosse averse. Passage par le palace de Hangzhou où nous dégustons dans des salons cossus un jus d'orange puis retour (tout mouillé) à notre hôtel.

Samedi 18 septembre : Nous relouons cette fois ci des vélos pour la journée. Manque de chance, la pluie est au rendez-vous. Nous partons malgré tout au zoo de la ville, voir des pandas. Déception, un seul panda, et celui-ci se trouve dans une cage minuscule et mal éclairée. Ce zoo est laid. Nous poussons notre ballade jusqu'à la pagode des six harmonies. Mais la pluie redouble, nous renonçons et retroussons chemin durant une accalmie pour rendre nos vélos. Le moral est bas. Nous nous requinquons à l'hôtel des chinois d'outre mer par un café chaud. Le retour à l'hôtel est laborieux, les bus stoppent à 18h00. Après le dîner et comme cette journée ne s'est pas révélée très satisfaisante, nous décidons de repartir en ville. Sur les berges, beaucoup de vendeurs, nous achetons des petits objets, puis nous rentrons dans un bar karaoké, très à la mode en Asie. Nous y entonnerons, d'une manière assez cacophonique 'Jude' des Beatles, devant une vingtaine de chinois complètement pliés.