Inde
Rajasthan
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Période : Du 5 février au 18 février 2006
Organisation : Vols secs + hôtels trouvés sur place + locations de voiture avec chauffeur.
Parcours : Delhi, région du Shekhavati, Pushkar, Jodhpur, Ranakpur, Udaipur, Chittorgarth, Bundi, Jaipur, Delhi.
Transport : Alitalia pour le voyage Paris - Milan - delhi, aller retour.
Carte de l'inde : l'état du Rajasthan
INTRODUCTION
Un voyage en Inde est toujours une expérience marquante. De l’ensemble des pays que j’ai pu visiter, c’est celui qui me laisse les impressions les plus fortes : foules, couleurs, odeurs, vacarme, opulence, pauvreté, misère, merveilles, beauté, splendeur, chaleur…tous ces mots, et d’autres encore, me viennent à l’esprit pour essayer de définir le souvenir que laisse cette expérience. Et le souhait sincère d’y retourner, parce qu’il y a tant à voir.
Ce voyage en Inde n’est pas ma première découverte : en octobre 1992, j’ai déjà parcouru avec Sibylle, mon épouse, la route qui mène de New Delhi à Bombay, dans le cadre d’un petit circuit type « aventure », avec Nouvelles Frontières. Une merveilleuse première découverte qui m’avait permis de voir, en autres, le Taj Mahal et bien d’autres lieux et palais magnifiques, et qui surtout m’avait convaincu de revenir un jour ou l’autre.
J’ai donc attendu presque 15 ans avant de renouveler l’expérience. Dans de nouvelles conditions, puisque depuis ce temps, la famille s’est agrandie : Armance, 11 ans, et Apolline, 4 ans, font dorénavant partie de (presque) tous les voyages.
Pas question cette fois ci de partir en voyage organisé, cela fait maintenant belle lurette que nous avons abandonné ce mode de découverte. Et puis, juste avec un peu d’organisation initiale (et quelques moyens tout de même), voyager en Inde en individuel, même avec des enfants, est tout à fait praticable.
Ma première découverte de l’Inde fut donc le centre du pays, jusqu’à la côte ouest, sur l’océan indien. Cette fois ci, nous décidons de partir sur les routes du Rajasthan, c'est-à-dire une région située dans le nord ouest du pays, à la frontière du Pakistan, peuplée comme la France et presque aussi grande.
Le Rajasthan : cela évoquait pour moi : déserts, palais de Maharajas, étoffes aux couleurs vives… Pas d’erreur, après vérification, c’est cela ! Et bien sûr, bien plus ! Et ce fut un bonheur.
Voici donc, ci-dessous, après mes classiques éléments introductifs (organisation, transport, hôtellerie, nourriture, argent, conseils divers,…), le modeste récit de notre petit périple dans cette lointaine et mémorable contrée.
Tata Sumo
Aucun problème pour trouver une chambre, même en pleine saison touristique. Nous avons logé dans des hôtels de milieu de gamme indien à destination des touristes, ou même de « charme ». Chambres généralement propres, clim (inutile en février), télévision, eau chaude. Nous avons dormi de 30 € à 70 € pour 4. Pour ce dernier prix, il s’agissait d’une suite dans un petit palais dans la campagne ou d’un véritable petit appartement dans un hôtel à Jaipur, avec piscine. On trouve bien entendu beaucoup moins cher (je ne m’y aventurerais plus, on vieillit…) et beaucoup plus cher (grands palais transformés en hôtels luxueux, hors de notre budget). Comme nous étions 4, il nous a fallu parfois prendre 2 chambres. Le petit déjeuner n’est pas compris. On peut sans doute négocier le prix des chambres (surtout hors saison) : nous ne l’avons pas fait. Généralement, par commodité et confort pour les enfants, nous mangions à l’hôtel le soir, voir midi et soir. Il y a souvent des terrasses sur les hôtels aménagées en restaurant, et cela est très agréable d’y manger.
La gastronomie n’est pas l’intérêt principal de nos voyages, surtout lorsqu’on est avec les enfants. Ici, notre objectif était principalement de nous nourrir sans mettre en danger la santé des enfants : nous sommes en Inde et il faut être vigilant pour nos intestins aseptisés. Bien sûr, pas de crudités, de jus de fruits frais, de glace, d’eau non capsulée, de fruits (hormis les bananes)… Le régime alimentaire tourne donc autour du riz, des différents pains (Nan, chapatis), du dal (spécialité de lentilles omniprésente), du poulet tandoori ou rôti, de légumes cuits, du yaourt et des soupes. Pour les boissons, l’eau en bouteille capsulée que l’on trouve partout, Coca, Pepsi, Fanta ou les dérivés indiens, la bière (chère), les lassis (boisson à base de lait fermenté). Le thé est bien sûr omniprésent, servi avec du lait, le café n’est qu’un vulgaire Nescafé. Résultat : quasiment aucun problème de santé intestinal sur 12 jours de parcours pour les quatre. C’est important, car un voyage en Inde est obligatoirement fatigant, et il faut éviter à tout prix d’y ajouter la fatigue de désagréments de santé.
Pour les prix, nous payions bien sûr plus cher dans les hôtels que dans les gargotes de rue mais cela reste raisonnable pour nos bourses : on mangeait suffisamment à 4 pour 15 €, bière comprise pour les parents (entre 3 et 4 euros). De toute manière, nous n’avions globalement pas très faim. Un voyage en Inde est aussi une bonne occasion pour perdre des kilos superflus (3 pour ma part !)
Ils sont pléthores sur l’Inde. Je suis parti avec le routard Inde du Nord et le Lonely Planet Inde du Nord, en français. Le Routard s’améliore (je l’ai beaucoup dénigré par ailleurs), il est parfois plus riche que le Lonely. Il existe un Lonely spécifique au Rajasthan, sans doute très complet mais en anglais, ce qui n’est pas ma tasse de thé.
Pour l’inde, il est nécessaire d’avoir des visas (50 € par passeport). Si l’on voyage avec des enfants et qu’ils sont sur un passeport, pas de frais supplémentaires. J’ai fait ma demande par courrier, on peut télécharger le formulaire sur le site internet de l’ambassade de l’Inde. Des frais de dossier sont comptés en plus mais cela évite le déplacement, surtout de province. Il vaut mieux être vigilant et bien vérifier que toutes les pièces demandées sont jointes, sinon c’est un refus. J’ai tout de même attendu trois semaines le retour des passeports, il faut s’y prendre donc au moins un mois à l’avance, par sécurité.
On trouve facilement
des distributeurs automatiques dans les grandes villes. Cela ne fonctionne pas
à tous les coups et les retraits peuvent être limités en montant (même avec
une
La santé :
Nous avons préféré prendre un traitement antipaludéen, l’Inde est en zone à risque 2. Savarine pour les adultes ou Nivaquine et Paludrine pour les enfants. On peut choisir la Malarone pour les adultes mais elle est très chère. Le risque de paludisme semble faible, mais nous avons été piqué pas mal de fois, même si nous utilisions des répulsifs (sécurisés par le traitement, nous étions moins vigilants). La contrainte (sauf pour la Malarone) et de poursuivre le traitement pendant un mois après le retour. A quatre, traitements médicamenteux et répulsifs finissent par représenter une somme non négligeable. Inutile d’emporter une moustiquaire, il n’y a aucun moyen de les fixer au plafond dans les hôtels, visiblement, cela ne se fait pas ici. Sinon, notre trousse à pharmacie était blindée, médicaments enfants plus parents ! Heureusement, nous n’avons pas eu à nous en servir, mais il vaut mieux être prévoyant !
L’hiver est la saison idéale pour visiter cette région. En février, les températures oscillent entre 20 et 35 degrés et il fait toujours beau (parfois un voile de nuage). En janvier cependant , on y avait connu des températures inhabituelles, puisqu’il gelait à Delhi et au Rajasthan. Inutile de dire que cela devait être terrible pour de nombreuses personnes n’ayant pas de maisons et de vêtements adaptés, sans parler de ceux qui dorment dehors... Dès le mois d’avril, les températures augmentent beaucoup et en mai, on nous a dit qu’il pouvait faire 45, voir 50 degrés. L’été, c’est la mousson, malheureusement bien capricieuse depuis plusieurs années, le manque d’eau devient critique.
Mais passons au récit du voyage, au jour le jour ....
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