Iran : Téhéran, Shiraz et Persepolis

 

Vendredi 6 avril 2001 : arrivée à Téhéran.

Mon vol est prévu à 15h00. J’arrive à l’aéroport presque trois heures avant, car comme à l’habitude, une grève RATP perturbe le trafic RER. A mon arrivée, l’enregistrement est déjà commencé. Beaucoup de monde pour emprunter ce vol, nous serons plus de 250 Français à bord, des groupes principalement. Nous embarquons à l’heure sur le vol Iran Air, un 747, mais nous attendons presque une heure sur le tarmac pour le décollage. Départs en vacances et encombrements aériens oblige. 5 heures de vol pour rejoindre Téhéran. Pas d’hôtesses pour le service, uniquement des hommes. Les passagères ne semblent pas obligées de porter le foulard dans l’avion, c’est une nouveauté. 

Je voyage à côté d’un couple d’Iraniens, d’origine arménienne, et parlant très bien le Français. Homme d’affaire, il revient avec son épouse des Etats-Unis , où vivent leurs enfants. Ils font visiblement partie de cette classe aisée iranienne, dont les familles sont éclatées de par le monde, formant une large diaspora. Le voyage se déroule agréablement en leur compagnie. Notre longue conversation me permet une toute première approche du pays. Ils me donnent leurs coordonnées et cela aurait été un plaisir de les revoir à Téhéran, mais mon emploi du temps très minuté à Téhéran ne m’en donnera pas l’occasion, dommage.

Nous arrivons à Téhéran vers 23h30, après une procédure de descente vers l’aéroport… très sportive, qui m’a fait un peu transpiré. Formalités de police assez rapides dans l’ensemble. Parmi les policiers chargés du contrôle des entrées, des femmes en tchador. Je change immédiatement de l’argent au comptoir de la banque Melli, après la police et la récupération de mon sac. Il m’a fallu une petite heure au total pour arriver à la sortie de l’aéroport. J’aperçois mon nom sur une petite pancarte dans la foule qui attend les passagers : c’est Mohrad, mon chauffeur à Téhéran. Nous faisons connaissance et il m’emmène à sa voiture, une vénérable Paykan, pour me conduire à mon hôtel, au centre de Téhéran. Il est déjà tard, et le flux de circulation n’est pas trop important. Je découvre dans la nuit les grandes artères de Téhéran, tout premier contact avec le pays. Installation à l’hôtel Mashad, confortable. Chambre vaste, télévision, frigo, belle salle de bain. Nous nous donnons rendez vous avec Mohrad le lendemain à 8h30.

 

Samedi 7 avril 2001 : visite de Téhéran et vol pour Shiraz.

Cette première journée à Téhéran ne sera pas la plus plaisante du voyage. Elle me permettra principalement de découvrir quelques uns des très intéressants musées de la ville, qui dans son ensemble, apparaît assez grise, polluée et sans beaucoup d’intérêt au niveau architectural. La grisaille du temps ne permettait pas, de plus ,de mettre en valeur la grande chaîne de montagnes qui la domine, avec à l’est le mont Damavand, qui culmine à 5600 d’altitude. Téhéran est une ville en pleine extension (actuellement de 12 millions d’habitants), avec de très grandes banlieues industrielles et des cités dortoir ainsi que de nombreuses autoroutes urbaines qui la traversent dans tous les sens : le schéma typique d’une grande métropole d’un pays en « voie de développement », à la forte croissance anarchique.

Les banlieues huppées se trouvent à l’ouest et au nord (à flanc de montagne), les quartiers populaires plutôt à l’est. La ville à une forme plutôt allongée (le long de la chaîne de montagnes) et mesure presque quarante kilomètres dans sa plus grande longueur. La circulation automobile est un enfer et est même strictement réglementée au centre ville en journée (aux véhicules autorisés). Malgré cela, les embouteillages s’accroissent. L’aéroport se trouve à l’ouest de la ville, assez proche du centre mais un nouvel aéroport qui ouvrira à l’horizon 2002-2003 est en construction à 40 kilomètres au sud de la ville, ce qui compliquera et renchérira les transferts avec le centre.

Du paysage global de la ville, on retient aussi la construction d’une immense tour de télévision (au premier coups d’œil, je pensais qu’il s’agissait d’un minaret…), qui fera plus de 400 m de hauteur ; une des plus hautes tours du monde. En avril 2001, la construction atteint environ 250 m. Sans être technicien, je trouve un peu absurde de construire une telle tour, alors qu’une construction plus simple sur la montagne qui domine la ville permettrait un « arrosage » tout aussi efficace de la conurbation. Sans doute s’agit-il d’une opération de prestige…et des crédits colossaux qui auraient pu être employés à meilleur escient.

Lever à 7h30. Petit déjeuner au dernier étage de l’hôtel, sur une terrasse couverte. Le temps est gris. La vue sur les toits de Téhéran n’a rien de formidable. A 8h30, je retrouve Mohrad qui m’attend à la porte de l’hôtel. Nous partons pour le musée national. Nous empruntons différentes grandes artères, déjà fort encombrées par la circulation. Ma première impression de Téhéran est une ville grisâtre et assez moderne, mais sans beaucoup de charme. Nous empruntons l’avenue « Nauphle le château » où se trouve l’ambassade de France : avenue rebaptisée en souvenir de la ville où Khomeyni était exilé avant son retour en Iran en 1979.

Le musée national est composé en fait de deux musées indépendants : un musée archéologique et un musée d’art islamique, dans deux bâtiments distincts. Je suis très surpris par le prix de l’entrée : 60.000 Rials, ce qui est bien sûr le tarif réservé aux étrangers. Certes, que l’on nous fasse payer beaucoup plus cher que les Iraniens est tout à fait normal, mais c’est plus cher ici que l’entrée au Louvre… Bon, la qualité des pièces présentée fait oublier cet inconvénient. Dans le musée archéologique, on peut voir un ensemble de poteries de toute beauté datant du 3ème millénaire avant JC, et bien sûr des pièces de toutes les époques qui ont constitué l’histoire de cette région. La muséographie est malheureusement un peu poussiéreuse. Le second musée est dans un bâtiment beaucoup plus moderne, juste à côté du premier et on peut y voir ici toutes sortes de très beaux objets liés au culte musulman (livres, céramiques, poteries…), dans un très bel espace. L’ensemble constitue une visite immanquable pour qui vient à Téhéran.

Nous partons ensuite visiter le musée de la céramique, installé dans un joli petit palais, anciennement propriété du Shâh. Là encore, la collection est merveilleuse et la muséographie est de plus, moderne. J'achète au magasin du musée deux petits vases en terre cuite tout à fait intéressants, entre art antique et art contemporain (!), décidant tout de même de ne pas trop me charger dès le début du voyage. Mohrad me dit que c'est à Ispahan que je trouverai la majorité de l'artisanat.

Le musée de la céramique

La visite terminée, nous partons vers le parc e-lâleh, situé au centre ville, pour une petite balade. Je m’aperçois ici du goût des Iraniens pour les parcs et jardins publics, toujours agréables, fleuris, méticuleusement entretenus et très propres. Nous prenons une consommation (un délicieux jus de fruit) sur une terrasse installée autour d’un kiosque, à l’orée du jardin. Je n’ai vraiment pas à ce moment le sentiment d’être à Téhéran, sauf peut être par les femmes qui marchent autour de nous, revêtues de leur tchador.

Mohrad m’emmène ensuite dans un restaurant traditionnel, où je retrouve bien sûr des touristes mais également de nombreux Iraniens. Je choisis un plat spécial, combinaison de différents mets iraniens typiques. Beaucoup de viandes (poulet, mouton) accompagnés de légumes marinés. Il s’agit d’un restaurant assez chic et je ne paie pourtant que 7 euros pour les deux, pour un repas extrêmement copieux. J’observe quelques clients iraniens, les femmes principalement et je suis assez surpris de voir, sous le tchador, des femmes très maquillées, aux vêtements occidentaux, fumant même.

Nous partons ensuite pour le musée d’art contemporain de Téhéran, et il s’agit là pour moi d’une très belle surprise. On ne s’attend pas à trouver ici un musée de ce type : une architecture moderne, structure en béton mais assez légère, avec beaucoup de puits de lumière : Je pense un peu à la fondation Maeght, à Saint Paul de Vence. Une sorte de grande rampe en colimaçon, comme le musée Guggenheim, à New York (remarquez les références…). Une collection de peintures figuratives et abstraites contemporaines iranienne réellement intéressante, des œuvres d’artistes espagnols, visiblement l’exposition du moment, des sculptures contemporaines dans le jardin. Le catalogue m’indique qu’il y a aussi une collection de peintures impressionnistes et modernes (Gauguin, Pissaro mais aussi Bacon, etc) ; malheureusement non visibles (pourquoi ?). Rajouter une petite librairie, une cinémathèque, une cafétéria, jamais je ne m’attendais à trouver un lieu de ce type à Téhéran aujourd’hui. Bien sûr, le bâtiment a été construit avant la révolution, mais visiblement, le musée fonctionne tout à fait correctement, il a même son site internet.

Nous terminerons l’après-midi par une balade sur les contreforts des montagnes qui dominent Téhéran. Pour s’y rendre, nous devons traverser les faubourgs nord, où l’on peut voir des immeubles et des villas de standing. C’est la partie la plus riche de la ville. Après une montée par des petites routes, nous aboutissons à une promenade, avec de nombreux restaurants tout au long d’un petit torrent qui descend de la montagne. C’est ici que les habitants de Téhéran viennent passer leur week end, pour y trouver un peu de fraîcheur, particulièrement en été, car la ville y est torride. Rien de remarquable mais la ballade et sympa et nous nous arrêtons bien sûr sur l’une des nombreuses terrasses pour y boire un thé. Vers 16h30, nous quittons l’endroit pour prendre le chemin de l’aéroport. La circulation est chaotique et la distance assez longue. 

La tour Azâdi

Nous avons le temps tout de même de faire un stop à tour Azâdi, plantée au milieu d’un carrefour. Traverser la route s’avère un exercice très périlleux… A l’aéroport, je prends congé de Mohrad et j’enregistre rapidement pour le vol de Shiraz. Prévu à 21h00, il aura une bonne heure de retard au décollage. Je grimpe dans un illiouchine, avion de fabrication soviétique, pas très rassuré par ce type d’appareil… mais le vol se passe sans encombre.

Arrivée bien sûr plus tardive que prévue à Shiraz. Je vois derrière les vitres de la salle des bagages un homme qui tend au dessus de lui une petite pancarte avec mon nom ; c’est Medhi, mon chauffeur pour tout le reste du voyage. Nous nous serrons donc la main et nous partons vers sa voiture. Surprise : une bonne Mercedes 220; moi qui m'attendais à une Paykan ! Medhi m'expliquera que c'est une voiture sûre pour voyager. Quand j'aurai roulé quelques centaines de kilomètres, je comprendrai pourquoi... Nous rejoignons rapidement Shiraz et je m'installe à l'hôtel Aeg, tout à fait confortable. Rendez-vous pour le lendemain matin.

 

Dimanche 8 avril 2001 : Persepolis et visite de Shiraz.

Lever à 7h30 et petit déjeuner à 8h00. Dans la grande salle à manger de l’hôtel Arg, beaucoup de monde et principalement des Français en groupe. Je retrouve Medhi et nous déjeunons donc ensemble. A 8h30, nous partons pour Persépolis, éloignée d’une centaine de kilomètres, que nous atteindrons à 10h00. Pour s’y rendre, la route est très belle et large mais c’est ici que je commence à découvrir la conduite très peu …orthodoxe des Iraniens. Sur la route, nous rencontrons beaucoup de nomades avec leur troupeau de moutons.

Persépolis est un grand site archéologique, bâti en plein désert. L’arrivée n’a rien de spectaculaire, sauf peut-être la grande muraille qui soutient l’ensemble du site. On aperçoit juste quelques colonnes qui en dépassent. Quelques taxis et un ou deux bus se trouvent sur le grand parking visiteur, ce n’est pas la grande affluence. Medhi m’accompagne à la guérite des tickets et me laisse pour la visite.

Le site de Persépolis n’est pas aussi impressionnant qu’on pourrait se l’imaginer. C’est dans l’ensemble très détruit et il ne reste que peu de monuments debout. Ce qui est le plus intéressant est sans conteste l’ensemble de très beaux bas reliefs qui décorent les parois de quelques uns des temples et murs du site.

Le site de Persepolis

Afin d’être seul et de me faire une vision d’ensemble du site, je grimpe sur la petite colline sur laquelle est adossé le site, et où se trouvent deux tombeaux creusés dans la roche. Puis je redescends au sein même des ruines et contemple particulièrement les bas reliefs, profitant des explications en Français des guides nombreux présents sur le site.
Persépolis n’était pas une capitale mais une ville qui servait de cadre aux fêtes fastueuses de la nouvelle année au temps de Darius 1er. Darius est le représentant le plus célèbre de l’empire Achéménide, qui domina l’Iran du 7ème au 4ème siècle avant JC. Cet empire débordait largement les frontière actuelles de l’Iran puisqu’il s’étendait jusqu’en Grèce à l’Ouest et jusqu’en Afghanistan à l’est. La ville de Persépolis ne fut jamais complètement terminée et elle fut prise en 330 avant JC par Alexandre le Grand et fut ensuite complètement détruite, pour être réellement redécouverte par les Européens au 19ème siècle. Je suis resté sur le site deux heures, bien nécessaires à admirer les magnifiques bas reliefs. 

Détail des bas-reliefs

Je retrouve ensuite Medhi , qui m’emmène quelques kilomètres plus loin, à Naqsh-E Rostam. On trouve ici les tombeaux de Darius et de trois de ses successeurs. En forme de croix, taillés dans la falaise, ils me font penser aux tombeaux de Pétra, en Jordanie. Devant la falaise, on peut voir une tour carrée, qui aurait servi à abriter le feu sacré des Achéménides.

Les tombeaux de Naqsh-E-Rostam

Sous les tombeaux, se trouve une série de grands bas reliefs, d’époque Sassanide, c’est à dire largement postérieure aux Achéménides (3ème au 7ème siècle après JC). On peut y admirer les impressionnantes figures des rois de cette dynastie et particulièrement Shâpur 1er (et les suivants…).
Nous quittons le site et reprenons la route de Shiraz que nous atteignons vers 13h00. Petit repos à l’hôtel avant de repartir en ville. A 14h30, je pars vers le bazar, un peu désorienté par rapport à mon plan. J’inverse les points cardinaux et me trompe de sens sur la grande avenue Khan e Zand, ce qui fait que je marche beaucoup pour rien.

Un bas-relief de Naqsh-E-Rostam

Shiraz, la citadelle de Karim Khân

Finalement, je retrouve  la place  Shohadâ, au centre, et la citadelle Karim Khân, imposante, en brique et en terre cuite. C’est visiblement un bâtiment administratif qui ne se visite pas. En face, un petit mausolée octogonal, transformé en musée (le musée Pars), avec un bassin dans un petit écrin de verdure et de fleurs. C’est charmant et on peut y voir une collection d’objets archéologiques tout à fait intéressante. 

Le prix d’entrée est tout de même de 20.000 rials, ce qui, encore une fois, est particulièrement onéreux. Jouxtant le musée, un collège de jeunes filles, avec une cours. J’ai l’impression très forte d’être épié lorsque je prends mes photos dans le jardins, par toutes ses jeunes filles en tchador gris et bleu marine…

Il est 16h30 et je n’ai rien mangé, je trouve sur la grande avenue une sorte de fast food où je déguste une sorte de hamburger local, d’un goût bien supérieur à nos productions McDonald occidentales (vous savez, les machins élastiques à la viande sucrée qui vous restent sur l’estomac trois heures après les avoir mangé…). Je repars ensuite vers la place Hamadi, un peu plus vers le sud, pour visiter les mosquées du quartier (mosquée Madresseh-ye) mais je ne vois que des portails, décorés tout de même de belles faïences. L’activité commerciale reprend, tout était assez calme jusqu’à 16h00. Lorsque je retraverse le bazar, toutes les échoppes sont ouvertes. Je flâne dans les ruelles et les magasins, assez impressionné par certains étalages dantesques de vaisselles, au motifs et décorations diverses et variées (pas toujours du meilleur goût il est vrai…). Comme dans beaucoup de bazars, les échoppes sont regroupées par spécialité. Le bazar de Shiraz n’est pas le plus impressionnant d’Iran.

Le musée Pars

Je suis de retour à l’hôtel et je retrouve Medhi qui regarde un match à la télévision. C’est Shiraz / Téhéran. Il n’est pas spécialement intéressé par le foot (à la différence des Iraniens qui en sont très fanatiques). Je ne comprends pas trop sa moue lorsque je lui explique que je souhaite me rendre au parc Bâgh-e Eram, un des plus connus de Shiraz. Il accepte cependant d’y aller : en fait, je n’avais pas compris que le match se jouait à Shiraz et nous tombons donc dans les embouteillages de sortie du stage, dans le flot des supporters (déçus, puisque Shiraz a perdu…). Nous atteignons tout de même assez rapidement le parc après quelques détours. Je n’avais pas voulu m’y rendre à pied car le parc était assez éloigné.

Le parc de Bâgh-e Eram

Le parc est vraiment agréable, même s’il est d’une petite taille. De très beaux cyprès et de magnifiques massifs de fleurs, en pleine maturité en cette saison. Un beau bassin où se mire un petit palais très rococo (du 19ème siècle). Tout ceci est charmant à la lumière de fin d’après midi et les habitants de Shiraz prennent visiblement plaisir à s’y reposer. 

Nous repartons ensuite vers le centre et Medhi me dépose devant le mausolée de Hâfez, poète né à Shiraz au 14ème siècle, et d’une très grande aura en Iran. Dans un parc fleuri, on peut y voir son petit mausolée. On peut également prendre un thé et fumer le narghilé dans la maison du thé qui se trouve juste derrière. Beaucoup de touristes étrangers ici mais des jeunes iraniens (et iraniennes) viennent également s’y détendre. 

Assis dans un coin d’une banquette, je me retrouve voisin de deux garçons et deux filles, sans doute étudiants, qui essaient difficilement de me parler en anglais. Ils semblent assez étonnés par mon alliance, me demandant où se trouve mon épouse (après les rituelles questions : d’où es tu ? depuis combien de temps en Iran ? etc…) Bien sûr, ce sont les garçons qui posent les questions, les filles commentent mais pas directement…

Le mausolée de Hâfez

J’avais précisé à Medhi que je rentrerais à pied à l’hôtel, en passant par le mausolée de Saadi, sans beaucoup d’intérêt. Après un court repos à l’hôtel, je repars vers l’avenue Khan e Zand, à la recherche d’un grand restaurant, noté par le Lonely, à l’hôtel Sadra. Marche plus longue que prévue, dans la nuit tombée, au milieu de la circulation toujours dangereuse, pour atteindre cet hôtel. Une immense salle de restaurant…vide. Je n’ai pas envie d’y aller. Je me retrouve donc à dîner dans un petit fast food, d’un sandwich et d’un zam zam. Ce ne fut pas une journée gastronomique tout de même. Je flâne ensuite sur cette grande artère, où l’activité bat son plein. Beaucoup de monde, hommes, femmes, enfants, se promènent, font les boutiques : une ambiance à mille lieues de ce que l’on peut croire de l’Iran. Retour à l’hôtel vers 22h00 pour un repos bien mérité ; j’ai une paire de kilomètres dans les jambes.

Pour la suite, cliquez sur l'image...